Google a proposé à la Bibliothèque Nationale de France (BNF) de numériser son patrimoine libraire afin de faire une grande bibliothèque numérique. Pourtant, il y a quelques temps, la BNF était particulièrement hostile à ce projet. Elle a finalement accepté car le financement de la numérisation est particulièrement lourd. Entre 0,12 € et 0,74 € par page numérisée. Pour donner une échelle de grandeur, la numérisation des fonds de la IIIème République seulement nécessiterait entre 50 et 80 millions d’euros. Or, l’Etat a proposé 5 millions d’euros à la BNF pour son programme de numérisation alors que Google leur « offrait » ce service. Le moteur de recherches californien enrichit ainsi davantage ses fonds d’ouvrages numériques.
D’autres bibliothèques françaises en ont profité pour proposer leur patrimoine à la numérisation. C’est le cas de la bibliothèque Part-Dieu à Lyon ou encore celle de Baudelet à Paris qui vient d’achever le processus de numérisation de son patrimoine.
En échange, Google demande l’exclusivité de l’indexation des livres sur Internet et surtout l’autorisation de joindre des publicités ciblées sur chaque page web. D’ailleurs, Google souhaite aller plus loin. Elle a déjà tissé des liens avec plus de 25 000 éditeurs afin de mettre leurs livres sur Internet, et ce, malgré le long procès aux Etats-Unis en réponse à l’indexation numérique d’ouvrages sans autorisation. Cependant, cette numérisation peut être freinée par sa qualité qui est critiquée par certains éditeurs
Google espère rentabiliser grâce à la publicité mais également en faisant payer ses livres en ligne. Les ouvrages seront téléchargeables et payants. Les bibliothèques espèrent ainsi que Google leur reversera des dividendes.
D’autres bibliothèques françaises en ont profité pour proposer leur patrimoine à la numérisation. C’est le cas de la bibliothèque Part-Dieu à Lyon ou encore celle de Baudelet à Paris qui vient d’achever le processus de numérisation de son patrimoine.
En échange, Google demande l’exclusivité de l’indexation des livres sur Internet et surtout l’autorisation de joindre des publicités ciblées sur chaque page web. D’ailleurs, Google souhaite aller plus loin. Elle a déjà tissé des liens avec plus de 25 000 éditeurs afin de mettre leurs livres sur Internet, et ce, malgré le long procès aux Etats-Unis en réponse à l’indexation numérique d’ouvrages sans autorisation. Cependant, cette numérisation peut être freinée par sa qualité qui est critiquée par certains éditeurs
Google espère rentabiliser grâce à la publicité mais également en faisant payer ses livres en ligne. Les ouvrages seront téléchargeables et payants. Les bibliothèques espèrent ainsi que Google leur reversera des dividendes.
Sources :
Florian Inaudi
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