mardi 25 août 2009

Flagfox - module complémentaire de Firefox

Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Flagfox est un module complémentaire de Firefox. Il permet de savoir en un clin d'oeil où est situé le serveur du site sur lequel vous êtes en train de surfer.
Il lance également Géotool qui en un rien de temps nous renseigne sur la géolocalisation du serveur, l'heure locale... mais également fournit un accès rapide au Whois.

Intérêts pour les praticiens de l'IE:
  • Permet d'accéder en 2 clics aux informations Whois du site
  • Permet de vérifier si le serveur du site est bien situé dans le pays où il prétend l'être.
Pour en savoir plus

Source: Add-ons for Firefox

Georgine Hapiak

lundi 24 août 2009

La reprise économique mondiale viendra de Chine et d’Asie

Les économistes ont – depuis longtemps – prévu que la Chine dépasserait les Etats-Unis en termes d’influence dans l’économie. Or, ce changement pourrait arriver plus tôt que prévu.

Dans toutes les crises globales de l’ère industrielle, les Etats-Unis se sont – à chaque fois – imposés comme les leaders de la reprise économique. Seulement, cette fois-ci, ce sont les chinois et les autres pays émergents de l’Asie qui tirent la relance. Pour la première fois, l’économie mondiale pourrait profiter de la forte croissance chinoise, alimenté par la facilité de crédit set un gigantesque plan de relance. En effet, les banques chinoises ont accordé plus de 1 000 milliards de dollars de prêts au premier semestre alors que le gouvernement a stimulé ce programme par un plan de relance de plus de 600 milliards de dollars.

Cependant, plusieurs économistes américains - comme Kenneth S. Rogoff (professeur de sciences économiques à l'Université de Harvard) – se demandent si la Chine envisage réellement de construire un fond pour une croissance durable. En effet, elle pourrait seulement prévoir d’augmenter sa capacité d’exportation et d’inciter les consommateurs occidentaux – de plus en plus économes – à consommer davantage des produits « Made in China ». Seulement, l’Asie aurait-elle une stratégie de secours au cas où les consommateurs américains et européens ne reviendraient pas ?

Source :
Florian Inaudi

mardi 18 août 2009

La Bibliothèque Nationale de France sur Google

Google a proposé à la Bibliothèque Nationale de France (BNF) de numériser son patrimoine libraire afin de faire une grande bibliothèque numérique. Pourtant, il y a quelques temps, la BNF était particulièrement hostile à ce projet. Elle a finalement accepté car le financement de la numérisation est particulièrement lourd. Entre 0,12 € et 0,74 € par page numérisée. Pour donner une échelle de grandeur, la numérisation des fonds de la IIIème République seulement nécessiterait entre 50 et 80 millions d’euros. Or, l’Etat a proposé 5 millions d’euros à la BNF pour son programme de numérisation alors que Google leur « offrait » ce service. Le moteur de recherches californien enrichit ainsi davantage ses fonds d’ouvrages numériques.

D’autres bibliothèques françaises en ont profité pour proposer leur patrimoine à la numérisation. C’est le cas de la bibliothèque Part-Dieu à Lyon ou encore celle de Baudelet à Paris qui vient d’achever le processus de numérisation de son patrimoine.

En échange, Google demande l’exclusivité de l’indexation des livres sur Internet et surtout l’autorisation de joindre des publicités ciblées sur chaque page web. D’ailleurs, Google souhaite aller plus loin. Elle a déjà tissé des liens avec plus de 25 000 éditeurs afin de mettre leurs livres sur Internet, et ce, malgré le long procès aux Etats-Unis en réponse à l’indexation numérique d’ouvrages sans autorisation. Cependant, cette numérisation peut être freinée par sa qualité qui est critiquée par certains éditeurs

Google espère rentabiliser grâce à la publicité mais également en faisant payer ses livres en ligne. Les ouvrages seront téléchargeables et payants. Les bibliothèques espèrent ainsi que Google leur reversera des dividendes.

Sources :
Florian Inaudi

mardi 4 août 2009

La Chine - cherchant à s’imposer comme un acteur à part entière sur la scène internationale - attaque l’Europe auprès de l’OMC

Depuis son accession à l’OMC en 2001, elle a attaqué quatre fois – et à chaque fois les Etats-Unis étaient la cible. Or, la Chine a été attaquée 14 fois par les pays occidentaux. Ces derniers l’accusent de faire du « dumping économique », c'est-à-dire d’inonder le marché de produits qui ne reflètent pas les coûts de fabrication.

Les dernières mesures anti-dumping mises en place par l’Union Européenne visent les vis, les boulons et les tiges en fer importés de Chine.

Cependant, face à cette montée du protectionnisme (notamment américain), la Chine cherche à défendre son industrie. Elle est particulièrement dépendante de ses exportations. Or, cette année, les échanges ont ralenti brutalement à cause de la crise : - 9 %. C’est pour cette raison que la Chine attaque maintenant.

Malgré quelques « germes » de reprise économique, le protectionnisme persiste aux Etats-Unis. En effets, les espoirs de « redémarrage » des économistes se basent sur les plans de relance colossaux mis en place par les Etats-Unis. Ces derniers veulent ainsi que leurs plans de relance bénéficient - en priorité – à leurs entreprises locales et à leurs citoyens.

Même l’OMC, qui d’habitude prône le libre-échange, soutient cette recrudescence du protectionnisme. En effets, elle souhaite protéger les grands groupes qui, affaiblis par la crise, représentent des cibles faciles pour d’éventuels investisseurs chinois.

Selon Pascal LAMY – directeur de l’OMC – certaines mesures contingentes (comme les mesures anti-dumping, les hausses des droits de douane, les clauses de sauvegarde invoqués par les Etats pour protéger leurs industries) seraient légales et considérées comme une « soupape » de sécurité.

Ainsi, la Chine n’est pas sûre d’obtenir gain de cause dans cette affaire.

Sources :
Florian Inaudi

dimanche 2 août 2009

Nouveau défi du Management: faire passer l'IE dans la culture d'entreprise

L'évolution du contexte économique et la globalisation des marchés sont les principales raisons de l'adoption par les entreprises d'un dispositif d'IE. Si ce dispositif est de plus en plus connu, son adhésion reste encore difficile du fait de réticences diverses principalement humaines. Nous constatons en effet que les barrières technologiques et financières sont aujourd'hui franchies notamment via l'apparition de technologies de l'information et de la communication adaptées à ce dispositif mais également à fulgurante évolution des logiciels gratuits. En effet, selon Olivier Cateura, "le web regorge maintenant d'outils en accès libre pour organiser et structurer sa connaissance des marchés et des concurrents". Les managers ont donc surtout aujourd'hui la lourde tâche de pouvoir intégrer l'adoption dans l'IE dans la culture d'entreprise. Il existe selon Jérome Bondu des méthodes "simples" qui permettent de changer certains comportements pour rendre favorable la mise en place d'une culture de l'analyse, de la protection et de la diffusion de l'information. Par exemple, obtenir des cadres que le vendredi après midi soit utilisé pour "...remonter à leur N+1 les faits marquants de la semaine. Ces derniers [feraient] de même à l’échelon supérieur et ainsi de suite jusqu’au plus haut niveau". La mise en place du processus peut ainsi se faire progressivement et s'implanter de façon durable dans la culture de l'entreprise, le personnel étant sensibilisé aux bénéfices de l'IE sans que cela ne soit forcément perçu comme un changement "lourd".

Sources:
Reine Bassene