Alors que le compte Twitter du Ministère des Affaires étrangères était piraté la semaine dernière, afin de communiquer un message injurieux à l'égard des Roms et de l'Europe, nous sommes en droit de nous questionner sur les risques que peuvent constituer les réseaux sociaux pour les entreprises. Twitter est un effet un site de microblogging et souhaite se positionner comme un site d'actualités en temps réel. Il se rapproche ainsi du monde des entreprises en se proposant comme outil d'amélioration de leur sphère d'influence. La création d'un mini profil permet désormais d'avoir une meilleure visibilité de l'auteur, et le cas échéant de l'entreprise utilisatrice. De même, la géolocalisation des tweets rend possible l'identification des foyers en cas de crise portant atteinte à l'image de l'entreprise. Vu sous cet angle, Twitter pourrait constituer un nouvel allié des entreprises, notamment en B to C. Il n'empêche que la création et l'animation d'un compte Twitter requiert une ressource dédiée, au moins à temps partiel, et que son utilité doit être perçue par les dirigeants, ce qui n'est pas toujours le cas par ceux qui n'appartiennent pas à la "génération Y".
Sophos, une société de sécurité informatique, mettait en garde contre une faille permettant le piratage de comptes Twitter. Le pirate pouvait ainsi rediriger les visiteurs vers un autre site au contenu malveillant. La brèche, une fois identifiée, n'est pas restée ouverte plus de quelques heures mais cela suffit a démontrer la vulnérabilité des réseaux sociaux, qui drainent constamment des millions d'informations personnelles. La firme de sécurité informatique indiquait dans un rapport de 2009 que "les réseaux sociaux sont devenus le vecteur le plus important pour la perte de données et le vol d'identité" estimant dans une interview que "tous les réseaux sociaux sont aujourd'hui la première cible des campagnes de spams au clic".
Il semble en outre que les entreprises européennes soient encore néophytes sur le sujet des réseaux sociaux. Une étude a été menée dans douze pays, auprès de 563 personnes de services marketing, et a établi que pour 81% de ces individus, aucune stratégie n'a été définie préalablement en matière de réseaux sociaux. Pire encore, 86% d'entre eux concèdent se sentir totalement démunis en cas de crise sur ces réseaux.
Que l'on soit pour ou contre, les réseaux sociaux constituent indéniablement une question que les entreprises doivent aujourd'hui se poser.
Aline GOLETTO-DIDIER
Sophos, une société de sécurité informatique, mettait en garde contre une faille permettant le piratage de comptes Twitter. Le pirate pouvait ainsi rediriger les visiteurs vers un autre site au contenu malveillant. La brèche, une fois identifiée, n'est pas restée ouverte plus de quelques heures mais cela suffit a démontrer la vulnérabilité des réseaux sociaux, qui drainent constamment des millions d'informations personnelles. La firme de sécurité informatique indiquait dans un rapport de 2009 que "les réseaux sociaux sont devenus le vecteur le plus important pour la perte de données et le vol d'identité" estimant dans une interview que "tous les réseaux sociaux sont aujourd'hui la première cible des campagnes de spams au clic".
Il semble en outre que les entreprises européennes soient encore néophytes sur le sujet des réseaux sociaux. Une étude a été menée dans douze pays, auprès de 563 personnes de services marketing, et a établi que pour 81% de ces individus, aucune stratégie n'a été définie préalablement en matière de réseaux sociaux. Pire encore, 86% d'entre eux concèdent se sentir totalement démunis en cas de crise sur ces réseaux.
Que l'on soit pour ou contre, les réseaux sociaux constituent indéniablement une question que les entreprises doivent aujourd'hui se poser.
Aline GOLETTO-DIDIER
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