Normes comptables et financières, agroalimentaires, de qualification professionnelle, introduction de procédures nouvelles dans notre Droit, notation des Etats, etc. : nous, en France et en Europe, faisons l'objet tous les jours d'actions d'influence dont nous ne sommes pas toujours conscients. En revanche, nous en diffusons peu, en tout cas de manière organisée et volontaire.
Ces influences s'exercent sur les décisions de nos dirigeants et sur la formation de nos opinions. La France n'est pas seule concernée. L'influence est devenue un mode de fonctionnement dans la mondialisation, pour les Etats comme pour les acteurs privés. Largement facilitée par les technologies de l'information, elle est désormais obligatoire dans un monde multipolaire. La décision publique internationale est aujourd'hui fondée sur l'influence/lobbying, mode d'élaboration d'origine américaine qui s'est diffusé vers les organisations internationales et européennes, puis vers les Etats.
Derrière les règles et les normes, il y a une compétition sur les modèles de société, les modes de vie, les valeurs politiques. Dans ce contexte et depuis au moins trente ans, notre pays a clairement perdu de son influence. Pour la regagner, elle doit donc exercer une conviction à double niveau, européen et international. La France dispose de tous les atouts, si elle veut bien enfin se mettre à la tâche.
Liens utiles :
- Université de Nice Inter-Ages - renseignements : contact@unia.fr
- Centre Universitaire Méditerranéen (65 Promenade des Anglais, Nice).
- "La France, un pays sous influences".
- Rapport "Développer une influence normative internationale stratégiques pour la France".
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