Plusieurs objectifs sont explicités dans le rapport de M. Jégo*, mais voici les trois principaux:
- traçabilité et origine; pour faire face à une mondialisation accrue, les produits français ont besoin d'être reconnus et reconnaissables;
- gage de qualité;
- employabilité, en assurant une partie de la production et de l'assemblage (50% au minimum) en France.
Prenons l'exemple d'un des produits français par excellence: le vin. Considérés comme les spécialistes en la matière avec environ 293 Appellations d'Origine Contrôlée, les vins français ont tout de même perdu des parts de marché importantes ces dernières années avec notamment l'arrivée des vins du "nouveau monde" (Californie, Nouvelle-Zélande, ou encore Australie). Pourquoi une telle perte de compétitivité? Ces nouveaux vins étaient généralement composés des mêmes cépages que nos vins nationaux, mais étaient vendus à un prix moins élevé. Mais le rapport qualité/prix n'était pas la seule raison de cette baisse d'attractivité. Pour le marché américain par exemple, de nombreux exportateurs viticoles ont su s'adapter aux habitudes de consommation américaines contrairement aux français: inscrire de manière visible le nom du cépage sur l'étiquette plutôt que la provenance, le nom du domaine et l'AOC comme nous le faisons, ou encore proposer des bouchons à vis plutôt que des bouchons en liège, choses impensables pour la plupart de nos vignerons.
Promouvoir une marque française peut être nécessaire mais il ne faudrait pas oublier qu'en cas d'exportation, il est important de prendre en compte les besoins des consommateurs à qui l'on s'adresse. Cette problématique sera-t-elle considérée dans l'établissement ce futur label? Réponse le 19 mai 2011 lors de la présentation du projet de l'association ProFrance.
* Source, Rapport Mai 2010 dYves Jégo téléchargeable sur le site ProFrance
A. Diom.
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