Les investissements en R&D dans le monde ne cessent de croitre, avec un budget établi à plus de 1 400 milliards de dollars prévu pour l’année 2012 par près de 40 pays dans le monde, avec un trio de tête composé par les Etats-Unis, la Chine et le Japon. Cet élan est poussé par les groupes industriels et les entreprises qui cherchent à développer leurs activités et à rester compétitifs dans un contexte mondialisé, grâce à l’innovation technologique.
Des acteurs dominants
Certaines structures ont d’ailleurs développé l’ensemble de leur modèle de développement sur la recherche perpétuelle d’innovation, la créativité, y compris dans leur système managérial. Ainsi Google, Amazon ou Apple, se sont désormais imposés comme les géants du web.
Un modèle suivi
A l’image de ces grandes réussites, cette stratégie tournée vers la R&D, l’utilisation des nouvelles technologies et l’innovation ne s’impose plus qu’au sein des entreprises dont l’activité reste centrée sur les nouvelles technologies, le marketing et le web.
Le modèle étant facteur de compétitivité et d’attraction de la clientèle s’étend désormais dans des secteurs variés, marqués pourtant par l’image d’une certaine rigidité structurelle et d’une culture rigide.
Ainsi les groupes bancaires ou agroalimentaires ouvrent leur propre pôle de recherche et d’innovation et présentent désormais des solutions de shopping basées sur l’utilisation du mobile ou d’outil connecté par exemple.
Laboratoires d’idées dans la grande distribution
Walmart, le premier distributeur mondial, a récemment ouvert à la visite les portes de son bureau situé au cœur de la Silicon Valley et dédié à la création d’innovation, fonctionnant sur le modèle d’un laboratoire d’idée.
Walmart s’est inspiré des systèmes d’organisation managériale de groupes spécialisés dans les nouvelles technologies tels que Google ou Facebook, échappant ainsi à la culture propre aux groupes de grande distribution moins favorable à la création.
Cette tendance est d’ailleurs portée par de nombreux groupes à travers le monde, qui présentent chacun leur initiatives en terme de shopping connecté ou d’intégration du mobile dans le parcours d’achat de leurs clients.
Concrétisation des investissements
Ce type d’investissement mène finalement à l’apparition de nouveaux modèles de shopping et de paiement au sein des grands groupes distributeurs de part le monde.
Ainsi un des leaders de cette tendance est le britannique Tesco qui était le premier à lancer un magasin virtuel dans le métro coréen en été 2011. Par la suite, le groupe a poursuivi ces investissements et vient par exemple de présenter une solution de shopping virtuel en 3D à domicile baptisée « Store Trek ».
Les groupes français innovent aussi avec des offres de shopping sans contact pour Casino et Leclerc, et d’autres magasins virtuels lancés par Carrefour dans la gare de Lyon Part-Dieu le 2 octobre.
Un enjeu majeur de survie
Cette course à l’innovation est synonyme d’investissement important et même, pour les groupes tels que les géants du web, un enjeu clé de survie.
La R&D et la recherche de l’innovation sont devenues de véritables sujets de conflit entre les grands groupes. Cette guerre s’est d’ailleurs déplacée sur le secteur juridique, avec une course au brevet extrêmement couteuse : Apple et Google dépensant plus en frais juridiques qu’en R&D finalement (Apple ayant dépensé 3 milliards et 2011 et quelques 4 milliards cette année).
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