De nouvelles études ont montré l’existence des nouveaux sites de gaz qui s’étendent dans les eaux internationales entre le Liban, Israël et Chypre, pouvant entrer aussi dans les eaux territoriales de certains. En tout cas, que cela soit dans les eaux territoriales ou non d’un de ces pays ne fait pas une grande différence puisque, dans ce petit espace de mer, le gaz appartient au pays dont les cotes sont les plus proches. Ce qui va mener à avoir des zones de gaz partagés.
Une petite explication technique:
D’après la convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, la "convention de Montego Bay": chaque Etat a le droit d’avoir une Zone Economique Exclusive – ZEE, où il pourra exploiter les ressources naturelles que s’y trouvent. La ZEE s’étend théoriquement jusqu’à 200 milles marins (1 mille marin = 1 852 m) des cotes de l’Etat, beaucoup plus que les 12 milles marins qui forment la largeur de ses eaux territoriales.
La convention de Montego Bay prévoit que lorsque les lignes côtières de deux États sont distantes de moins de 400 milles marins, ce qui est le cas dans toute la Méditerranée, la limite séparant leurs ZEE doit être fixée d’un commun accord, sinon la séparation entre les deux ZEE se fait à égale distance des lignes côtières pour séparer équitablement l’espace marin.
Ce gaz serait il la cause d’un nouveau "réchauffement" dans la région et de la montée des tensions entre Israël et le Liban allant jusqu’ à une nouvelle explosion ? Ou bien, l’Europe en général, et en particulier la France, va travailler afin de "calmer le jeu" pour pouvoir profiter de cette nouvelle source d’énergie à proximité de l’Europe.
Cela représente une grande opportunité pour les grands groupes pétroliers comme Total, ainsi que pour les pays européens intéressés par l’importation de ce gaz à un coût de transport relativement bas.
Alors la France est invitée à saisir cette opportunité pour "marquer des buts" en politique et en économie à la fois.
La France "est invitée", en vue de sa bonne relation entre ces 3 pays, à être pionnière pour parrainer un partage équitable entre eux ou à assurer la mise en œuvre d’un tribunal international qui pourrait trancher en toute objectivité et impartialité. Ceci lui permet de reprendre sa position privilégiée dans cette région et de se placer en première ligne pour pouvoir profiter de cette nouvelle source d’énergie, tout en améliorant son image, récemment détériorée dans certains pays de cette région.
Il semble que si on n’arrivait pas à un partage équitable, aucun pays ne pourrait exploiter cette nouvelle richesse sans susciter des nouveaux conflits dans cette région déjà instable…
D’où la question qui se pose :
Ce gaz: une chance ou une malédiction ?
Roger Abi Saad
Une petite explication technique:
D’après la convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982, la "convention de Montego Bay": chaque Etat a le droit d’avoir une Zone Economique Exclusive – ZEE, où il pourra exploiter les ressources naturelles que s’y trouvent. La ZEE s’étend théoriquement jusqu’à 200 milles marins (1 mille marin = 1 852 m) des cotes de l’Etat, beaucoup plus que les 12 milles marins qui forment la largeur de ses eaux territoriales.
La convention de Montego Bay prévoit que lorsque les lignes côtières de deux États sont distantes de moins de 400 milles marins, ce qui est le cas dans toute la Méditerranée, la limite séparant leurs ZEE doit être fixée d’un commun accord, sinon la séparation entre les deux ZEE se fait à égale distance des lignes côtières pour séparer équitablement l’espace marin.
Ce gaz serait il la cause d’un nouveau "réchauffement" dans la région et de la montée des tensions entre Israël et le Liban allant jusqu’ à une nouvelle explosion ? Ou bien, l’Europe en général, et en particulier la France, va travailler afin de "calmer le jeu" pour pouvoir profiter de cette nouvelle source d’énergie à proximité de l’Europe.
Cela représente une grande opportunité pour les grands groupes pétroliers comme Total, ainsi que pour les pays européens intéressés par l’importation de ce gaz à un coût de transport relativement bas.
Alors la France est invitée à saisir cette opportunité pour "marquer des buts" en politique et en économie à la fois.
La France "est invitée", en vue de sa bonne relation entre ces 3 pays, à être pionnière pour parrainer un partage équitable entre eux ou à assurer la mise en œuvre d’un tribunal international qui pourrait trancher en toute objectivité et impartialité. Ceci lui permet de reprendre sa position privilégiée dans cette région et de se placer en première ligne pour pouvoir profiter de cette nouvelle source d’énergie, tout en améliorant son image, récemment détériorée dans certains pays de cette région.
Il semble que si on n’arrivait pas à un partage équitable, aucun pays ne pourrait exploiter cette nouvelle richesse sans susciter des nouveaux conflits dans cette région déjà instable…
D’où la question qui se pose :
Ce gaz: une chance ou une malédiction ?
Roger Abi Saad
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