Les médias ont toujours été des outils d'influence. Au delà des publicités qui sont bien reconnues comme des instruments d'argumentation commerciale, le moindre message ou image qui sont diffusés sont inconsciemment identifiés par le consommateur comme de nouvelles composantes des standards culturels et sociaux d'une société mondialisée. Du contenu des unes des journaux aux programmes de télé réalité en passant par les blogs divertissants, le consommateur est habitué à une société où les savoirs cohabitent en permanence avec les articles engagés et les slogans publicitaires et subit inéluctablement une influence de ces derniers. La somme de ces éléments contribue à la création d'une culture prônant la consommation.
La régulation des médias nous a fait passer d'une ère de la propagande avec une conception verticale du pouvoir à celle de l'influence où l'opinion publique pèse en permanence et détient un impact sur les décisions politiques. Objectivité, transparence et vérité sont autant d'enjeux présents aujourd'hui et qui rendent bien plus subtiles les manières de convaincre et d'influencer. Le code la consommation établi en 1978 donne un nouvel élan dans la façon de communiquer des entreprises et le consommateur obtient ainsi une reconnaissance légale de l'état dans son contrôle (la première partie du code est une série d'articles portant sur la communication des entreprises quant à leurs produits). La création du CSA (Conseil Supérieur de l'audiovisuel) en 1989 marque une nouvelle étape dans le processus de normalisation des publicités. Les réflexions qui en découlent aboutissent à la création de la célèbre loi Evin qui interdit l'affichage de publicités sur le tabac et l'alcool. Le consommateur prend finalement conscience du rôle central que jouent les médias et s'éduque à les maitriser.
L'évolution des technologies et des médias, avec l'arrivée d'Internet, et l'éducation des nouvelles générations à ces technologies ont de nouveau bouleversé le schéma mercatique des entreprises.
Fréquemment et massivement consultés, les blogs, forums et réseaux sociaux sont des portes d'entrée prioritaires sur Internet car ils favorisent une interactivité entre des membres d'un même réseau ou d'une même communauté. Les entreprises ne peuvent plus se contenter de vanter les mérites de leurs produits mais doivent orienter leur stratégie vers le client et non le produit. La définition du mot "image" n'a jamais eu autant de sens qu'aujourd'hui : la rapidité de la communication est telle que la réputation d'une entreprise peut se faire ou se défaire en quelques minutes.
La technologie et sa régulation ont finalement permis une avancée notable du pouvoir du consommateur. Il n'agit plus seul mais se regroupe et agit plus facilement. Elle remet en cause les stratégies d'influence sur lesquelles il existe aujourd'hui un besoin d'innovation. Les expérimentations des entreprises sont parfois le théâtre de ratés qui rappellent qu'une mauvaise entrée par le biais de ces nouvelles technologies peut avoir des conséquences au moins aussi désastreuses qu'une publicité télévisées mal conçue (l'exemple de Vichy avec "le blog de ma peau").
La régulation des médias nous a fait passer d'une ère de la propagande avec une conception verticale du pouvoir à celle de l'influence où l'opinion publique pèse en permanence et détient un impact sur les décisions politiques. Objectivité, transparence et vérité sont autant d'enjeux présents aujourd'hui et qui rendent bien plus subtiles les manières de convaincre et d'influencer. Le code la consommation établi en 1978 donne un nouvel élan dans la façon de communiquer des entreprises et le consommateur obtient ainsi une reconnaissance légale de l'état dans son contrôle (la première partie du code est une série d'articles portant sur la communication des entreprises quant à leurs produits). La création du CSA (Conseil Supérieur de l'audiovisuel) en 1989 marque une nouvelle étape dans le processus de normalisation des publicités. Les réflexions qui en découlent aboutissent à la création de la célèbre loi Evin qui interdit l'affichage de publicités sur le tabac et l'alcool. Le consommateur prend finalement conscience du rôle central que jouent les médias et s'éduque à les maitriser.
L'évolution des technologies et des médias, avec l'arrivée d'Internet, et l'éducation des nouvelles générations à ces technologies ont de nouveau bouleversé le schéma mercatique des entreprises.
Fréquemment et massivement consultés, les blogs, forums et réseaux sociaux sont des portes d'entrée prioritaires sur Internet car ils favorisent une interactivité entre des membres d'un même réseau ou d'une même communauté. Les entreprises ne peuvent plus se contenter de vanter les mérites de leurs produits mais doivent orienter leur stratégie vers le client et non le produit. La définition du mot "image" n'a jamais eu autant de sens qu'aujourd'hui : la rapidité de la communication est telle que la réputation d'une entreprise peut se faire ou se défaire en quelques minutes.
La technologie et sa régulation ont finalement permis une avancée notable du pouvoir du consommateur. Il n'agit plus seul mais se regroupe et agit plus facilement. Elle remet en cause les stratégies d'influence sur lesquelles il existe aujourd'hui un besoin d'innovation. Les expérimentations des entreprises sont parfois le théâtre de ratés qui rappellent qu'une mauvaise entrée par le biais de ces nouvelles technologies peut avoir des conséquences au moins aussi désastreuses qu'une publicité télévisées mal conçue (l'exemple de Vichy avec "le blog de ma peau").
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