L'e-book désigne un "livre" dématérialisé au format propriétaire ou non. L'actualité récente montre le fort développement d'activités commerciales autour de ce concept avec par exemple le lancement du "lecteur" d'AMAZON "Kindle" en Europe (19 octobre 2009), ou bien "l'e-reader" de SONY et l'annonce de la commercialisation du "Nook" par BARNES & NOBLE aux USA (21 octobre). Le rapport sur l'édition numérique de Bernard PROST (2007) "L'éditeur des années 2010" a mis en évidence les facteurs qui permettent actuellement l'expansion de l'information numérisée :
Le développement de l'information numérique et de ces nouveaux supports pose de nombreuses questions juridiques et techniques :
En ce qui concerne l'aspect politique, le ministre de l'éducation nationale Xavier DARCOS a lancé un programme afin d'expérimenter les dernières technologies de numérisation de façon à permettre le développement de nouveaux supports pédagogiques plus légers, actualisés et interactifs. Un séminaire "manuels numériques" s'étant déroulé à Strasbourg les 23 et 24 octobre. Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d'état chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique auprès du Premier Ministre est concernée plus particulièrement par le dossier et inscrit son action dans le cadre du plan "numérique 2012" lancé en octobre 2008 par Eric BESSON. Au niveau européen différentes actions sont en cours concernant la numérisation du patrimoine culturel le développement du multimédia (plusieurs organisations internationales comme l'UNESCO étant déjà impliquées dans le mouvement).
Le nombre de contenus numériques (livres, journaux, ...) va donc continuer à croître de façon exponentielle (suivant ce qui s'est produit depuis des années déjà). Cependant la question demeure de savoir quel sera le support technique qui s'imposera pour utiliser efficacement ces ressources d'informations multiples. Les e-books (pris dans le sens du support technique permettant le chargement et la lecture d'un document numérisé) s'imposeront-ils? Des téléphones portables ou des P.D.A. encore améliorés rendront-ils le même service ? Ou bien, in fine les micro-portables seront-ils plus performants et polyvalents ? Quelque soit le support technique qui s'imposera, la question des moteurs de recherche et de la classification d'un pareil nombre de données connaîtra des évolutions technologiques majeures. Les cinq ans qui viennent seront donc marqués par la diffusion très rapide et très large des contenus numériques auprès du grand-public, ce qui changera la façon d'apprendre, de travailler, et d'échanger les idées dans l'ensemble de la planète. Cela aura des conséquences importantes sur la capacité d'innovation des gens mais aussi de façon importante sur l'organisation et le fonctionnement économique de nombreuses activités (édition, journalisme, information, ...).
Florent Mattei
- Extension rapide du haut-débit
- Développement du sans-fil
- Apparition d'écrans de plus en plus confortables
- Multiplication et sophistication des appareils nomades (téléphones portables, lecteurs numériques dédiés, ...)
- 63 % à l'auteur et l'éditeur
- 37 % à GOOGLE
Le développement de l'information numérique et de ces nouveaux supports pose de nombreuses questions juridiques et techniques :
- Papier électronique imitant l'apparence du "vrai" papier
- Encre électronique réagissant aux impulsions électriques (écrans ne consommant pas d'énergie une fois la page affichée)
- Respect des droits d'auteur
- D.R.M. (Digital Rights Management), systèmes protégeant la copie numérique
En ce qui concerne l'aspect politique, le ministre de l'éducation nationale Xavier DARCOS a lancé un programme afin d'expérimenter les dernières technologies de numérisation de façon à permettre le développement de nouveaux supports pédagogiques plus légers, actualisés et interactifs. Un séminaire "manuels numériques" s'étant déroulé à Strasbourg les 23 et 24 octobre. Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d'état chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique auprès du Premier Ministre est concernée plus particulièrement par le dossier et inscrit son action dans le cadre du plan "numérique 2012" lancé en octobre 2008 par Eric BESSON. Au niveau européen différentes actions sont en cours concernant la numérisation du patrimoine culturel le développement du multimédia (plusieurs organisations internationales comme l'UNESCO étant déjà impliquées dans le mouvement).
Le nombre de contenus numériques (livres, journaux, ...) va donc continuer à croître de façon exponentielle (suivant ce qui s'est produit depuis des années déjà). Cependant la question demeure de savoir quel sera le support technique qui s'imposera pour utiliser efficacement ces ressources d'informations multiples. Les e-books (pris dans le sens du support technique permettant le chargement et la lecture d'un document numérisé) s'imposeront-ils? Des téléphones portables ou des P.D.A. encore améliorés rendront-ils le même service ? Ou bien, in fine les micro-portables seront-ils plus performants et polyvalents ? Quelque soit le support technique qui s'imposera, la question des moteurs de recherche et de la classification d'un pareil nombre de données connaîtra des évolutions technologiques majeures. Les cinq ans qui viennent seront donc marqués par la diffusion très rapide et très large des contenus numériques auprès du grand-public, ce qui changera la façon d'apprendre, de travailler, et d'échanger les idées dans l'ensemble de la planète. Cela aura des conséquences importantes sur la capacité d'innovation des gens mais aussi de façon importante sur l'organisation et le fonctionnement économique de nombreuses activités (édition, journalisme, information, ...).
Florent Mattei