lundi 9 juillet 2012

Publication de 2 nouveaux livres en Intelligence Economique

Nous avons le plaisir de vous signaler la publication de 2 nouveaux livres écrits ou coordonnés par des partenaires du Mastère Spécialisé en Intelligence Economique et Management des Connaissances ou membres du Centre Global Intelligence & Influence de SKEMA (GIISK).

Le premier (paru en mars dernier) coordonné par Eric Delbecque et Angélique Lafont, préfacé par René Ricol, s'intitule "Vers une souveraineté industrielle ? : Secteurs stratégiques et mondialisation" (éditions Vuibert). Ce livre passionnant, très documenté, est une réflexion approfondie sur les déséquilibres que doivent aujourd'hui affronter les économies, notamment l'européenne, et la notion de souveraineté appliquée à l'économie (présentation de l'éditeur ci-dessous).

Le deuxième, "Les diplomates d'entreprise" est un ouvrage collectif de l'Institiut Choiseul. Ce qu'on appelle couramment Business Diplomacy dans les pays anglo-saxons reste encore nimbé de mystère en France alors que c'est une nécessité absolue. Cet ouvrage très riche (présentation de l'éditeur ci-dessous) permet à vingt experts de la diplomatie d'entreprise, Directeurs de relations institutionnelles réputés (Sylvie Forbin de Vivendi, Igor Semo de Lyonnaise des Eaux, Gabrielle Gauthey d'Alcatel Lucent...), diplomates d'Etat (Caroline Malausséna), professeurs experts de la "chose" diplomatique (Viviane de Beaufort, Claude Revel)... de livrer des clés de leur savoir et de leur expérience. L'ouvrage est dirigé par Didier Lucas, Directeur général de l'Institut Choiseul.  

Présentation des éditeurs :

"Vers une souveraineté industrielle ? : Secteurs stratégiques et mondialisation" (Eric Delbecque et Angélique Lafont - Vuibert)
"La crise révèle les déséquilibres que doit aujourd'hui affronter le développement économique de l'Europe. Handicapés par leurs dettes publiques, les pays de l'Union peinent par ailleurs à faire face à la concurrence des pays « émergents ». L'économie de la connaissance ne suffira pas à préserver les intérêts technologiques et commerciaux des pays « occidentaux ».
En tout état de cause, notre pays se montre trop réceptif aux discours simplistes sur la fin de l'ère industrielle et le découplage politique/économie. Si l'État actionnaire a sans aucun doute vécu, si le protectionnisme de principe et le « nationalisme économique » apparaissent indiscutablement dangereux et inadaptés aux défis auxquels nous sommes confrontés, il semble tout aussi imprudent de ne pas comprendre que la « connivence » public/privé constitue le coeur d'une économie compétitive.
Le corollaire de cette idée est qu'il existe des périmètres stratégiques au coeur de l activité industrielle d une nation. Il est utile à la collectivité que ces derniers fonctionnent alors en observant des règles dérogatoires. Toutefois, dans un monde aux frontières poreuses, les « secteurs stratégiques » ne peuvent plus former uniquement une liste statique à la Prévert. L'État peut légitimement élaborer un système d'intervention ad hoc pour imposer un cadre particulier en tant que de besoin.
En résumé, il importe d'être plus ferme dans la conviction que nous devons rendre de nouveau légitime, dans les esprits, l'idée de souveraineté industrielle... Non pas celle de « souverainisme » industriel, ce qui n'a économiquement et politiquement aucun sens ! Il ne s agit pas de s'isoler du reste du monde, mais de promouvoir la réciprocité des comportements économiques.
"

"Les diplomates d'entreprise" (ouvrage collectif dirigé par Didier Lucas - Institut Choiseul)
"L’environnement des entreprises est marqué du sceau de l’incertitude et de l’imprévisibilité. Les transformations profondes de la compétition internationale et de ses règles imposent aux dirigeants de repenser la réflexion et les modes d’action stratégique. L’évolution des règles et des normes, l’exigence de responsabilité sociale, l’émergence de nouveaux compétiteurs figurent comme autant de réalités complexes. Face à la multiplication de parties prenantes qui exercent davantage d’influence, les entreprises s’organisent pour redéfinir des dialogues vertueux. Au carrefour du monde politique, du monde de l’économie et du monde des idées, les relations institutionnelles s’inscrivent comme une réponse au défi de la mondialisation. Cet ouvrage unique en son genre réunit les meilleurs praticiens, des diplomates, des experts et des chercheurs pour questionner le rôle social des diplomates d’entreprise."

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