HP annonce son intention de racheter Autonomy, une société britannique proposant des services de systèmes d'information pour la gestion de données, et confirme ainsi sa réorientation stratégique dans les solutions "Information technologies" (IT) au détriment de sa branche PC grand public.
Hewlett-Packard en voulant racheter Autonomy, a ravivé la polémique outre-manche sur le rachat d'entreprises de systèmes informatiques par des investisseurs étrangers (article en anglais). D'autant plus lorsqu'il s'agit d'une entreprise innovante et dynamique dans un secteur à forte croissance.
Autonomy est un éditeur de logiciels middleware et de solutions Web pour l'analyse et l'exploitation conceptuelle et contextuelle des données. L’éditeur, devenu un leader européen du logiciel, a fait l’acquisition récemment de l’américain Iron Mountain et en 2005 de son concurrent Verity.
La société de Cambridge dispose de solutions IT professionnelles dans divers domaines : gestion des connaissances (KM), intelligence économique (IE), outils de recherche pour les entreprises, gestion de la relation client (CRM)...
L'éditeur s'intéresse particulièrement a une technologie émergente, le "Meaning base computing" qui promet un changement de paradigme dans l'intelligence des ordinateurs.
Autonomy se classe en 5e position du classement européen des 100 plus grands éditeurs de logiciel (Truffle 100) avec un chiffre de 820 millions d'euro et a déjà développé une base de 20 000 entreprises et organisations internationales clientes. En France, on peut citer la Bibliothèque Municipale de Lyon, EDF, France 24, Société Générale, Essilor, M6, Nestlé, Renault, SFR et Vigeo.
D'après Reuters, le groupe californien de Leo Apotheker propose de racheter les actions d'Autonomy au prix de 42,11 dollars par titre. Le coût total de l'opération s'élèverait à 10,3 milliards de dollars (7,1 milliards d'euro).
Clément Maufrais
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